Jeudi 17 mars contre la « loi Travail » : LIEUX et HEURES des rassemblements

mardi 15 mars 2016
par  Emmanuelle Kraemer

Jeudi 17 mars, soyons aux côtés des jeunes (étudiant-e-s et lycéen-ne-s)

pour dire NON à la régression sans précédent que constituerait

la loi El Khomri sur le travail.

Ci-dessous les heures et lieux des rassemblements organisés dans notre académie (la FSU, comme la CGT, a déposé un préavis de grève couvrant les collègues qui ont cours à ce moment-là).

Dans le 18

Bourges : 17h, place du 8 mai 45 (Rond Point de la Résistance)
Vierzon 17h Lycée Henry Brisson
St Amand 10h30 Place de la République

Dans le 28

Chartres : 12h place Châtelet

Dans le 36

Châteauroux : 14h30 place de la République

Dans le 37

Tours : 10h Place Anatole France

Dans le 41

11H30 à Blois au carrefour du Boulevard de l’Industrie – Avenue de Châteaudun – Rue Schuman.

11H30 à Romorantin devant la sous-préfecture

Dans le 45

Orléans : 10h30 Cathédrale

DECLARATION COMMUNE CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Les mobilisations, notamment celles du 9 mars initiées par les organisations de jeunesse et les organisations syndicales de salariés (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL), ont contraint le gouvernement à des concessions sur la loi Travail.

Pour autant les aménagements annoncés par le Premier Ministre ne changent pas la philosophie générale du projet. Il ne répond pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un changement de politique économique et sociale.

Ce texte continue à diminuer les droits des salarié-e-s et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l’entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… sont autant d’exemples de régressions qui demeurent.

L’universalité de la garantie jeune sans les moyens en conséquence relève d’un effet d’annonce. Face au chômage et à la précarité auxquels sont confrontés les salarié-e-s, les femmes et les jeunes en particulier, l’urgence est à la conquête de nouveaux droits.

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) soutiennent et appuient les actions des 17 et 24 mars. Elles confirment leur appel à la mobilisation par la grève et les manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Paris, le 14 mars 2016