Circulaire de cadrage : encore un petit effort !

dimanche 11 septembre 2011

Le SNES-FSU Orléans-Tours revendique depuis plusieurs années auprès du rectorat une circulaire de cadrage concernant nos obligations en termes de temps de travail et par rapport aux logements de fonction, et ce devant les appels et les témoignages de collègues devant sans cesse revendiquer leurs droits les plus élémentaires.

Notre objectif est double  :

 protéger les collègues et leur permettre de travailler dans des conditions sereines.

 pacifier les relations dans les établissements scolaires, qui n’ont pas besoin de ce genre de conflits, et au sein desquels la bonne entente des équipes est aussi une des composantes de la réussite des élèves.

Nous venons de découvrir la façon dont le Le Rectorat a « répondu » à cette demande : dans un document intitulé « Mémento pour le service vie scolaire  », sont repris les principaux textes de référence nous concernant, mais aussi concernant les AED.

MEMENTO_SERVICE_VIE_SCOLAIRE_BIS

Il est tout à fait dommage que le Rectorat ne soit pas allé au bout de la démarche, en faisant ce que d’autres académies ont fait, comme le montre l’exemple de Toulouse ci-dessous.

toulouse 35h cpe

Cela est d’autant moins satisfaisant que les textes ont parfois été mal répertoriés.

Ainsi, si l’arrêté du 04 septembre 2002 est bien repris, il manque notamment la reprise du décret n° 2000-815 du 25/08/2000, modifié par le décret n° 2006-744 du 27 juin 2006, dont l’article 3 précise :
« Aucun temps de travail quotidien ne peut atteindre 6h sans que les agents bénéficient d’un temps de pause d’une durée maximale de 20 minutes  ».

C’est cette partie de texte qui nous permet de bénéficier d’un emploi du temps de 35h, un temps de pause prédéfini étant incompatible avec l’exercice de nos missions.

Cela est d’autant plus important qu’une certaine tendance visant à dénaturer notre métier, et à nous assimiler à l’équipe de direction, tend à considérer que les CPE n’ont pas de temps de travail officiel...avec toutes les difficultés que cela engendre pour parfois même simplement obtenir un emploi du temps.

Nous considérons que, si le Rectorat a accepté d’entamer une démarche utile à l’ensemble des collègues, il doit pousser la logique jusqu’au bout, en rédigeant enfin cette circulaire et en consultant les organisations syndicales, et le SNES-FSU en particulier, à l’origine de cette revendication.